Mise au vert dans le centre de la Malaisie

temple de Sam Poh Tong à côté de Ipoh en Malaisie

Nous venons de quittons l’île de Penang et ses magnifiques street arts. Nous sommes dans l’énorme ferry qui relie l’île à la péninsule avant de poursuivre en bus jusqu’au centre de la Malaisie. Au programme : spiritualité et rencontres à Ipoh, dégustation de fraises et de thé aux Cameron Highlands avant de finir par du trekking dans la jungle du Taman Negara… Prêt ? Allons-y ! 

 

Escale incroyable à Ipoh

Lors de la fin de notre séjour au Laos, un petit Monsieur français nous a dit : « allez à Ipoh, vous allez voir c’est une petite ville magnifique. Vous ne serez pas déçus ! ». En arrivant en bus, on se demande un peu ce qu’il y a à faire dans les environs, la ville ne semblant pas hyper « animée ». Il faut dire que nous arrivons en pleine période de Ramadan. Beaucoup de magasins et restaurants ne sont donc ouverts qu’en fin de journée. Mais, après quelques recherches et conseils des habitants, on arrive toujours à trouver à s’occuper !

On vous invite déjà à vous balader dans le centre-ville. Il y a de très beaux batiments rappelant la période coloniale.

tour de l'horloge à Ipoh en Malaisie

gare centrale de Ipoh en Malaisie

 

A la découverte des temples cachés dans les montagnes

Nous dénichons 3 temples qui valent le détour. Le plus connu est le Sam Poh Tong, qui apparemment renferme un temple caché. Juste à côté se trouve le Ling Sen Tong temple, un autre temple bouddhiste, très coloré et a moitié englouti dans la montagne. La grotte de Perak fait également partie de notre programme car nous pouvons bénéficier d’une magnifique vue depuis le sommet.

On commence donc par prendre un bus local pour rejoindre les temples de Ling Sen Tong et Sam Poh Tong, situés à côté l’un de l’autre. On est surpris en arrivant devant le premier complexe car cela ressemble plus à un parc d’attraction avec des répliques d’animaux en résine sur lesquels les enfants peuvent grimper (oui Madame est une enfant), qu’à un temple bouddhiste. Pourtant, il y a de nombreuses salles de prière, de l’encens qui brûle de partout et des représentations de divinités. L’ensemble est collé à la montagne. Les couleurs assez vives ressortent d’autant plus dans ce paysage de verdure.

temple de Ling Sen Tong à côté de Ipoh en Malaisie

temple de Ling Sen Tong à côté de Ipoh en Malaisie

temple de Ling Sen Tong à côté de Ipoh en Malaisie

temple de Ling Sen Tong à côté de Ipoh en Malaisie

 

Nos pas nous conduisent ensuite au Sam Poh Tong. En franchissant le portail d’entrée, on trouve qu’il ressemble assez au temple précédent et ne comprenons pas vraiment pourquoi il bénéficie d’un tel engouement. Ce n’est qu’en crapahutant dans les étages et les tunnels, directement creusés dans la montagne, que nous comprenons de quoi il en retourne. A la toute fin de notre balade, nous débouchons sur un tunnel qui indique des tortues. What ? Intrigués, on s’y dirige naturellement. On ressort de l’autre côté de la montagne, dans un petit cirque naturel, entouré par les montagnes karstiques. Il y a bien un espèce de parc avec de grosses tortues affamées, qui attendent que des touristes généreux leur tendent des feuilles vertes. Mais le plus intéressant se trouve de l’autre côté. Un magnifique petit temple orange se cache au milieu de ce paysage naturel, baigné par la lumière naturelle qui vient d’au-dessus des montagnes. Nous restons sans voix devant ce superbe spectacle.

temple de Sam Poh Tong à côté de Ipoh en Malaisie

temple de Sam Poh Tong à côté de Ipoh en Malaisie

temple de Sam Poh Tong à côté de Ipoh en Malaisie

 

Cache cache dans le Kellie’s castle

Après avoir visité ces deux temples, on se dit que nous irons au Perak Temple le lendemain car il est situé de l’autre côté de la ville. On regarde comme se rendre à notre prochaine destination, le Kellie’s castle, situé à environ 1/2 heure d’Ipoh. Il suffit de reprendre le même bus et de changer un peu plus loin. Plutôt simple nous direz-vous ! Oui, encore faut-il que le bus passe… On attend 30 minutes, puis 1 heure. On attend depuis un moment quand une Malaysienne vient nous voir pour nous demander si on veut qu’elle nous emmène quelque part. On lui explique notre situation et l’endroit où on voudrait aller. Elle part alors dans sa voiture, parle avec sa copine et revient nous voir en nous disant « OK, c’est bon pour nous, on vous emmène ! ». On ne sait pas encore si on doit être contents ou méfiants. Mais on se dit qu’elles ont l’air plutôt sympa donc on y va. Et là démarre une excellente journée.

Nous faisons donc route tous les 4, direction le chateau de ce cher Monsieur Kellie, un Ecossais qui était venu s’installer en Malaisie à la fin des années 1800, afin de se lancer dans les plantations d’hévéa (pour le caoutchouc). Malheureusement, il est décédé avant la fin de la construction de son immense château, et sa femme, dévastée, a préféré retourner vivre en Ecosse, plutôt que de rester seule ici. Le chateau, jamais terminé, est aujourd’hui ouvert au public pour découvrir un pan de l’histoire coloniale de la Malaisie et peut-être croiser le fantôme de ce bon vieux Kellie. Quel programme !

Jess, l’une des deux malaysiennes, fait la visite avec nous. Nous explorons tous les recoins du chateau, de la pièce cachée au sous-sol, à la promenade sur le toit ! Malgré l’usure et le temps, on comprend bien l’articulation des pièces. Il avait vu les choses en grand ce monsieur. Le plus sympa ? Marcher sur le toit au 2ème étage sans aucune barrière de sécurité ! On a une vue à 360° sur les plantations de palmiers alentours et on peut marcher absolument partout… à nos risques et périls.

Kellie's castle à quelques kilomètres de Ipoh en Malaisie

Kellie's castle à quelques kilomètres de Ipoh en Malaisie

Kellie's castle à quelques kilomètres de Ipoh en Malaisie

Kellie's castle à quelques kilomètres de Ipoh en Malaisie

vue sur les palmeraies depuis le Kellie's castle à côté de Ipoh en Malaisie

Pause devant l'entrée du Kellie's castle à côté de Ipoh en Malaisie

 

Grimpette dans la Perak cave

On s’attend donc maintenant à rentrer en ville. Jess et Su Lin nous expliquent qu’elles sont en vacances à Ipoh pour quelques jours avant de retourner travailler sur Kuala Lumpur et Bornéo. Elles veulent donc en profiter pour faire les choses qu’il y a à voir sur la région. Elles nous demandent donc si on veut visiter autre chose aujourd’hui. On leur explique qu’on a prévu la grotte de Perak pour le lendemain et ni une ni deux, elles nos disent « Ok, let’s go now! ». C’est comme ça qu’on se retrouve devant l’entrée de la grotte avec nos deux copines du jour. Incroyable !

Nous visitons les galeries creusées dans la montagne, qui constituent ce magnifique temple bouddhiste. Les murs sont recouverts de peintures chinoises, représentant des divinités, des animaux ou des paysages. C’est vraiment très fin et très soigné comme art.

intérieur de la Perak Cave à côté de Ipoh en Malaisie

Gravure sur la Perak Cave à côté de Ipoh en Malaisie

 

Mais le plus intéressant commence quand on entame la série d’escaliers permettant de grimper au sommet de la montagne. Les filles nous suivent, bien que pas très emballées par les 500 marches qui rejoignent le sommet. On fait une première ascension d’un côté, qui débouche sur une vue… sur les usines de la ville en contrebas. Pas des plus sympa. Mais on n’en reste pas là. On continue sur la gauche, vers la partie la plus « abrupte ». Les escaliers sont assez raides, mais la vue une fois au sommet est bien plus intéressante. On se pose sous un petit abri et on profite d’un très beau panorama sur Ipoh et ses environs.

Vue depuis le sommet de la Perak Cave à côté de Ipoh en Malaisie

 

Mise au vert aux Cameron Highlands

Après notre parenthèse à Ipoh, nous prenons un bus pour rejoindre Cameron Higlands, un peu plus loin dans le centre du pays. On fait escale dans une toute petite ville, Tanah Rata, nichée au coeur des montagnes. Le changement est radical par rapport à ce que nous avons pu voir jusqu’à maintenant.

 

Trek dans la jungle

Il ne fait pas super beau le jour de notre arrivée. Mais on étudie quand même la carte des chemins de randonnée. Il est hyper facile d’aller crapahuter dans les montagnes à côté.

On tenterait bien le trek n°1, qui mène au plus haut sommet des environs, sur le mont Brinchang. Mais le chemin est fermé, tout comme le sommet, car des touristes confondaient régulièrement la tour observatoire avec la tour télécom. Ils grimpaient sur la mauvaise tour (la télécom…) pour apprécier une magnifique vue sur toute la région. La compagnie télécom a donc privatisé tout le site, et maintenant plus personne ne peut y aller… #stupiditéquandtunoustiens

On se rabat donc sur un autre sommet d’une douzaine de kilomètres qui fait une grande boucle dans la jungle et qui revient sur la ville. On part donc avec nos baskets et k-ways en mode Indiana Jones. Et dès les premiers mètres dans la jungle, on se demande s’il y a des serpents, varans et autre bestioles sympa qui errent dans ces hautes herbes. Non pas qu’on n’aime pas traverser des passages de moins d’un mètre de large, mais qui sait ? Heureusement pour nous, on ne voit rien, si ce n’est quelques gros mille-pattes. On apprendra plus tard qu’il y a environ 80 espèces de serpents différentes dans le coin… On vous laisse imaginer nos têtes à ce moment là. 😉

trek dans la jungle aux Cameron Highlands en Malaisie

 

On arrive facilement au sommet et profitons d’une magnifique vue… bouchée. Les nuages sont coincés autour des montagnes. On ne voit donc pas très loin et la pluie refait son apparition lorsqu’on fait notre petite pause. On reprend donc nos affaires et redescendons en vitesse dans la jungle, plus qu’humide. On suit les indications du trek qui nous mènent au pied d’une station électrique. On la contourne et retrouvons la route qui nous ramène en ville. Il faut juste savoir que cette route est en chantier à ce moment-là et que la chaussée est recouverte de boue dans laquelle on manque de perdre nos chaussures. Elle a carrément glissé dans la jungle à un moment sur le parcours et il y a un trou béant… On revient entiers et avec nos chaussures toutes crotteuses à notre auberge, bien contents de notre petite marche.

descente dans la jungle aux Cameron Highlands en Malaisie

éboulement sur la route de retour aux Cameron Highlands en Malaisie

 

Rencontre avec l’une des plus vieilles forêts du monde

La Mossy Forest fait partie des plus vieilles forêts du monde. Elle a notamment survécu aux dinosaures ! On y trouve de magnifiques essences d’arbres, qu’on ne peut trouver ailleurs. Les Malaysiens sont donc très fiers de la présenter aux touristes de passage. Il faut savoir qu’elle se situe à la frontière entre deux états : Perak et Pahang. Elle fait face au mont Brinchang (celui sur lequel on ne peut plus grimper) et donne un très beau panorama sur toute la forêt alentours.

frontière entre les états de Pahang et Perak à la Mossy Forest aux Cameron Highlands en Malaisie

 

Nous partons donc avec notre guide pour une matinée de découverte, dont cette forêt incroyable. Une passerelle a été aménagée afin d’éviter que le passage des touristes ne détériore la mousse et les arbres. On marche donc à un mètre du sol, en slalomant entre les arbres noueux. De temps en temps, une ouverture vous laisse apercevoir l’étendue de la forêt.

Il fait grand beau temps lors de notre visite. Mais on imagine que par jour de pluie ou de brume, l’endroit doit prendre une dimension un peu surnaturelle, presque mystique.

Mossy Forest aux Cameron Highlands en Malaisie

Mossy Forest aux Cameron Highlands en Malaisie

 

Dégustation de thé BOH

La Malaisie ne fait pas partie de ces grands pays exportateurs de thé, comme la Chine, l’Inde ou le Sri Lanka. Elle possède cependant une importante entreprise de thé, qui permet de fournir toute la population nationale. Cette compagnie, BOH, a été créée en 1929, par un colon anglais, riche investisseur. Mr Russel a décidé de créer la première plantation de thé noir sur les collines verdoyantes de Cameron Highlands. Aujourd’hui N°1 en Malaisie, les habitants ne jurent que par le thé BOH. Pourquoi BOH ? Tout simplement pour Best Of Highlands !

Nous avons le temps de visiter l’usine de fabrication du thé, puis le musée et la boutique bien entendu. On ne tente même pas de faire la queue pour boire un thé, mais on achète un petit paquet en souvenir, afin de le goûter plus tard. Personnellement, on ne trouve pas qu’il soit meilleur que le thé que nous avions trouvé à Longjin en Chine.

La balade au milieu des plantations vaut franchement le détour.

promenade dans les plantations de thé BOH aux Cameron Highlands en Malaisie

promenade dans les plantations de thé BOH aux Cameron Highlands en Malaisie

 

En mode Koh Lanta dans le Taman Negara

Parce qu’on trouve que la jungle de Cameron Highlands est encore « gentillette », on décide de s’aventurer encore plus loin, dans le parc national du Taman Negara. De mémoire, il fait 7 fois la taille de Singapour. Et bien entendu, la jungle est peuplée de petite bêtes en tout genre qu’on adore. Allons-y !

 

Randonnée nocturne dans la jungle

En arrivant dans le village face à la jungle, Kuala Tahan, on réserve un petit logement atypique au milieu de la forêt, un peu isolé de tout. Parfait pour se mettre en condition ! Il n’y a que le bruit des arbres et de la rivière pour nous déranger dans notre capsule…

capsule dans la jungle du Taman Negara en Malaisie

 

Histoire d’attaquer en fanfare, après notre arrivée, on réserve une sortie pour aller nous balader dans la jungle de nuit. Il paraît qu’on peut voir beaucoup plus de choses qu’en journée, les animaux partant à la chasse. Pourvu qu’on ne soit pas le gibier !

Notre guide, à moitié endormi bien qu’il soit à peine 20h, nous fait traverser la rivière et c’est parti ! On commence gentiment en nous mettant à la recherche des insectes. On trouve d’abord des petits vers luisants, puis des mille-pattes, puis des araignées, de la taille de la paume d’une main. Là, déjà, on commence à bien regarder où on met les pieds…

Puis on entend bouger dans les arbres. On se dit d’abord que ce sont des singes, mais notre guide nous dit que c’est plus gros ! En nous approchant un peu (ben oui, ça pourrait être un truc monstrueux mais nous on s’avance quand même… comme dans les films d’horreur), on voit un animal sauter dans les arbres. Il s’agit en fait d’un chat léopard. On dirait un lynx, mais avec des tâches de léopard sur le dos. Il est assez gros et clairement en train de chasser quelque chose.

Un peu plus loin, notre guide pointe sa lampe sur une petite branche qui bouge. Ah ben non en fait c’est un serpent ! What ? Il est tout fin et vert fluo avec des gros yeux. Un autre guide nous annonce qu’il s’agit d’une vipère. Donc mieux vaut ne pas s’approcher…

On se dirige ensuite vers un mirador pour observer les animaux qui pourraient venir se désaltérer dans la petite mare au milieu des hautes herbes. On nous explique qu’il y avait beaucoup d’animaux avant, mais qu’il n’y a quasiment plus rien maintenant, vu la fréquentation touristique. On éteint tout et attendons patiemment dans le noir mais rien ne viendra ce soir.

Sur le chemin du retour, on entend un grand bruit dans la forêt.  L’espace d’une seconde on se croit dans Jurassic Park avec un Tyrannosaure qui nous fonce dessus. Une hollandaise à côté de moi me saute dans les bras tellement elle a peur. Il ne s’agit « que » d’un immense arbre qui vient de s’écraser un peu plus loin. Heureusement que nous n’étions pas dessous…

Notre guide cherche désespérément l’araignée géante afin de nous la présenter. Mais on est bien contents de ne jamais la trouver. Les scorpions nous suffiront ! On va bien dormir après toutes ces magnifiques rencontres ! Autant vous dire que Monsieur vérifie sous le lit en arrivant dans notre capsule… 😉

 

Perdus au milieu de la canopée

Le lendemain matin, nous partons pour une balade dans la jungle . Au programme : crapahutage dans les arbres à 20 mètres du sol puis trek jusqu’au sommet du Teresek Hill …. à 335m. Rien de bien compliqué donc ! Notre guide nous fait défaut pour la matinée, mais on y va tout seuls. On devrait s’en sortir avec la carte !

Première étape dans la canopy walk. Vous montez sur des passerelles à une vingtaine de mètres du sol, afin de découvrir la faune et la flore du haut des arbres, dans la canopée. Une chose est sûre, c’est tout aussi intéressant qu’en bas ! On découvre l’écureuil noir géant, qui saute agilement de branche en branche. On avance sur des passerelles suspendues au-dessus du vide. C’est très impressionnant, d’autant qu’elles bougent en fonction de nos mouvements.

Dommage que le parcours soit raccourci pour le moment car on aurait adoré prolonger notre balade là-haut. On entend plein de bruits dont on n’a pas l’habitude.

balade au milieu de la canopée de la jungle du Taman Negara en Malaisie

balade au milieu de la canopée de la jungle du Taman Negara en Malaisie

balade au milieu de la canopée de la jungle du Taman Negara en Malaisie

balade au milieu de la canopée de la jungle du Taman Negara en Malaisie

 

Deuxième étape, rejoindre le sommet Teresek. On a vu qu’il n’était pas très haut, donc on ne se fait pas trop de souci. Mais on a oublié une chose : on est dans une jungle tropicale. Autrement dit : humidité = 100% ! Donc on avance et on grimpe des escaliers, pour arriver au point de vue tant convoité sur le mont Tahan, la montagne la plus haute des environs. Mais alors je ne vous raconte pas dans quel état je suis. Niveau transpiration, on bat des records ! Mes habits sont littéralement trempés et Monsieur pense que je vais faire une syncope tellement je suis rouge écarlate ! Et pourtant, rien d’insurmontable ! Le climat joue énormément finalement. 😉

sommet du Teresek dans le Taman Negara an Malaisie

 

Le chemin retour en descente est bien plus rapide et nous retrouvons sans problème le bateau pour rejoindre le village de l’autre côté. Une bonne douche s’impose !

 

Remous sur la rivière et rencontre avec les Orang Asli

Il nous reste une après-midi à passer sur place. On décide donc d’aller à la rencontre d’une tribu locale, en bateau avec un guide. Par bateau, ils entendent en fait, mini barque que l’on fait bouger dans les rapides histoire de vous tremper. Ca nous amuse beaucoup. Le couple d’espagnol qui fait la sortie avec nous, beaucoup moins a priori…

Bref, après les rapides et maintenant que nous sommes une nouvelle fois trempés (mais pas de transpiration), nous arrivons dans le village des Orang Asli, une tribu locale, qui continue de vivre en autonomie dans la forêt. Afin de nous expliquer un peu leur conditions de vie, notre guide nous montre comment faire un feu en moins d’une minute. On peut aller sur Koh Lanta sans problème ! On saura faire du feu hyper rapidement… enfin si on a du raphia séché, du lichen, et plein d’autres matériaux pour le faire. 🙂

La chasse faisant partie intégrante de la vie de la tribu, un jeune du village nous montre comment ils fabriquent leur sarbacane, leurs flèches empoisonnées et surtout la signification des dessins dessus. Tous les hommes du village doivent savoir chasser. C’est le rite obligatoire pour être considéré comme un homme. Les jeunes partent seuls dans la jungle pendant plusieurs jours afin de ramener les animaux que le chef de la tribu lui demande (par exemple : 5 écureuils et 3 singes). On nous fait essayer les sarbacanes à la fin et bien qu’elles aient l’air très lourdes, il est super facile de souffler et d’atteindre sa cible.

Nous reprenons ensuite le bateau pour rentrer à notre capsule et autant vous dire que nous sommes à nouveau complètement trempés, mais ravis !

rivière qui sépare le village de Kuala Tahan et la jungle du Taman Negara en Malaisie

 

Ainsi s’achève cette nouvelle aventure dans le centre de la Malaisie. Afin de nous remettre de nos émotions de la jungle et parce qu’on a envie de voir quelque chose de différent, direction les îles Perenthian, au Nord-est de la péninsule cette fois. Au programme : snorkeling, baptême de plongée et farniente sur la plage. « What else? » comme dirait la pub. Rendez-vous au prochain article pour découvrir tout ça !