Allez, pour le septième jour de notre TOP 10 des destinations à découvrir avant qu’elles ne disparaissent, je vous propose de quitter les montagnes enneigées du Kilimandjaro et du massif du Mont-Blanc (enfin ce qu’il en reste) et de partir au soleil, sur une île paradisiaque. Prenez vos lunettes de soleil et votre short de bain, je vous emmène aux Maldives !
Je pense que vous avez tous en tête un paysage magnifique de l’archipel des Maldives. Des plages de sable blanc, une eau turquoise, des cocotiers et des petits cabanons sur pilotis, les pieds dans l’eau… Vous y êtes ? Et bien profitez-en, car 80% des 1 200 îles que compte l’archipel pourraient bientôt disparaître à cause de la montée des eaux.
En effet, elles sont situées à environ un mètre au dessus du niveau de la mer. Autrement dit pas bien haut en altitude quand on sait que le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) estime que le niveau de la mer s’élèvera entre 30 et 90 cm d’ici à 2100. Les Maldives n’auraient donc plus qu’une centaine d’années de répit.
La situation est devenue tellement critique ces dernières années, que le gouvernement recherche activement de nouveaux territoires à acquérir auprès des pays voisins afin de de reloger ses habitants. Fin 2009, le Président maldivien a organisé, de façon symbolique, un conseil des ministres à 3 mètres de profondeur sous l’eau. Une manière d’attirer l’attention des médias et de sensibiliser les pays du monde entier au risque de disparition de son pays.
Alors dépêchez-vous si vous souhaitez profiter des paysages et richesses dont recèle l’archipel et ses multiples îles (dont la plupart sont non habitables). Les plages de sable fin, les jungles luxuriantes, etc, vont peu à peu s’enfoncer dans cette eau cristalline qui attire de plus en plus de visiteurs (1 205 000 en 2014).
Nous arriverons demain à notre avant dernière destination de notre TOP 10. Nous quitterons les plages des îles des Maldives pour notre rendre au Moyen-Orient, où un endroit magnifique pourrait bientôt disparaître à cause du réchauffement climatique.
A demain !