Lonely Planet a élu le Canada 1ère destination à visiter en 2017 ! Et heureusement pour nous, nous avons eu la chance de passer 3 semaines en terres québécoises à l’été 2014. Alors on vous dit pourquoi on a adoré les Québécois et leur “Salut ça va ?” et pourquoi on approuve ++ le choix de Lonely Planet !
Montréal, visites, culture et nature au programme
A notre arrivée, je me souviens m’être dit que c’était très grand Montréal, la navette de l’aéroport ne terminant pas sa course folle. En effet, la ville est la 2ème plus grande ville du Canada, et se situe dans la province du Québec.
Une fois nos valises posées aux portes du Vieux Montréal, on a découvert une ville magnifique et hyper riche culturellement parlant.
Cela commence dès la place d’armes dans le Vieux Montréal : les immeubles anciens (dont l’Édifice de la New York Life Insurance), la majestueuse basilique Notre Dame, la statue de Paul de Chomedey (fondateur de la ville de Montréal). On a plaisir à se perdre dans les petites rues pavées, jusqu’à Pointe à Callière, le musée d’archéologie et d’histoire de la ville, etc.
On poursuit la balade (en calèche pour les plus paresseux) sur le vieux port jusqu’à la tour de l’horloge où l’on gravit les 192 marches pour arriver au sommet et avoir une magnifique vue à 360° sur la ville.
De là, on voit même l’autre rive du fleuve Saint-Laurent : l’île Notre Dame avec son célèbre circuit de Formule 1 et l’île Sainte Hélène et son emblématique (mais moche) Biosphère et le parc d’attraction la Ronde.
Au retour, on flâne dans le marché Bonsecours au milieu des galeries d’art et artisans. Et ici, comme dans le reste de la ville, les gens sont respectueux, souriants et on profite du calme, bien qu’on soit en plein centre-ville.
Mais Montréal c’est aussi les Jeux Olympiques d’été de 1976 et le village construit spécialement pour l’événement. On se rend vite compte que le quartier est un peu désert, malgré les quelques équipements (cinéma, musée, etc.) qui se sont installés depuis. L’emblème de la puissance canadienne au temps des JO et aujourd’hui symbole de la ville ? La plus grande tour inclinée au monde, construite à 45° au-dessus du stade olympique. Nous ne sommes pas montés au sommet en raison du prix assez prohibitif, mais nous imaginons qu’en culminant à 175m de hauteur, la tour doit offrir un beau panorama sur la ville.
Pour les amoureux de la nature, Montréal possède également de nombreux parcs et jardins. Le plus grand : le parc de Mont-Royal. Créé au 19ème siècle, il est considéré comme la plus ancienne aire protégée du Canada. Après avoir gravi les nombreuses marches (plus de 250 !) depuis le centre-ville, vous pourrez profiter d’une vue magnifique depuis le belvédère du Chalet de Mont-Royal. On vous laisse apprécier. Zenitude assurée dans les grands fauteuils de jardin au soleil…
L’hiver, rendez-vous sur le lac des castors pour glisser, tourner et virevolter sur la glace. C’est l’un des lieux adorés des montréalais lorsqu’il fait froid.
Nous avons la chance d’arriver en plein mois de juillet, période de festival pour la cité québécoise. Et coup de chance énorme, c’était le festival “Juste pour rire”. Du coup on a profité de plein de spectacles de rue gratuits, des stand-up, des acrobates, des scènes musicales, etc. on avait de quoi s’occuper tous les soirs, à deux pas de notre hôtel.
Québec City, court séjour familial dans la capitale de province
Située à 3h de bus de Montréal, Québec faisait partie de nos incontournables lors de notre voyage au Canada, et ce pour plusieurs raisons. D’abord parce que c’était l’occasion de voir mon cousin, fraîchement expatrié là-bas, dans sa nouvelle vie canadienne. Ensuite parce que nous avions envie de découvrir la capitale nationale du Québec.
Là aussi, nous avons passé un agréable séjour au calme. Même s’il y avait quelques touristes, les rues n’étaient pas bondées et nous avons pu apprécier nos balades dans le Vieux Québec, sur la terrasse du Château de Frontenac, dans le petit Champlain, sur les remparts de la ville vers la Citadelle. Même s’il faisait très chaud, on a adoré notre après-midi dans les plaines d’Abraham, lieu privilégié des québécois qui viennent pique niquer en famille, jouer au frisbee, et autres activités de plein air. On a bien sûr vu plein d’écureuils.
C’est également à Québec que nous sommes rentrés pour la première fois dans un “supermarché” (l’équivalent de nos grands hypers quand même) pour faire un plein de courses. Hormis l’achat d’une salade vivante (oui chez nous, nous achetons des salades mortes car sans racine), le prix exorbitant du fromage français (il y avait du camembert) et l’immense rayon bières (les hommes ne savaient pas quoi choisir tellement il y en avait), nous avons retrouvé globalement les mêmes produits que chez nous. Mais c’était intéressant de tester ça à l’étranger.
Lors de notre séjour, mon cousin nous a emmené à la plus haute chute du Québec : la chute Montmorency. 30 mètres plus haute que les célèbres chutes du Niagara, c’est vrai que cette chute est impressionnante, surtout quand on la surplombe depuis le petit pont tout en haut.
Il y avait pas mal de touristes mais on a quand même bien pu en profiter. On a même fait notre sport quotidien pour y aller puisqu’il faut descendre (et donc remonter par la suite) 450 marches pour se retrouver au pied de la chute et profiter du brumisateur naturel. C’était très agréable vue la chaleur estivale. Après un tour du plan d’eau pour aller se rafraîchir sous la cascade (froide) de l’autre côté, on a profité du soleil et du chemin retour pour sécher.
Mise au vert dans les parcs nationaux du Canada
Après notre retour de Québec, nous avons décidé de louer une voiture, direction les grands lacs. On ne voulait pas aller trop loin de Montréal et on souhaitait surtout se retrouver au calme, au vert et profiter d’activités en plein air.
On a donc réservé une chambre dans une petite auberge au bord du lac de Mont-Tremblant, à côté du parc national du même nom. Tout était charmant là-bas. On a pu profiter de magnifiques couchers de soleil sur le lac, se balader dans la station, que l’on a surnommée Disneyland tellement tout était propre, rangé et l’ambiance faisait penser au célèbre parc d’attractions (Mickey et Minnie en moins bien entendu).
Au programme de notre séjour, randonnée sur les crêtes du Mont-Tremblant (à 875m seulement, même s’il s’agit d’un des plus hauts sommets du sud du Québec), traversée du parc national de Mont-Tremblant (sous la pluie), marche jusqu’aux chutes Croches et chute de la Diable, canoë sur la rivière de la Diable, etc. Attention cependant, le nom ne fait pas du tout référence à la dangerosité des rapides. Il n’y en a presque pas sur le parcours, même si Monsieur a quand même réussi à chavirer…
Bref on a passé un très bon séjour sur place, au calme et ce, même si c’était la période des vacances pour les québécois (leurs 15 jours estivaux annuels).
Les USA et New-York à portée de main (de bus)
Vu que nous n’en étions pas loin (la notion de distance sur le continent nord américain reste toute relative), nous avons décidé de prendre une bus de nuit qui relie le Canada à la Côte Est des USA, afin d’aller croquer la grosse pomme.
Donc si vous avez un budget qui vous le permet, préférez l’avion, c’est bien plus rapide, plus confortable et vous vous éviterez un passage par les douanes terrestres américaines gardées par des bobbys peu avenants, un peu stupides et qui ont accessoirement le pouvoir de vous empêcher l’entrée aux Etats-Unis si vous posez des questions (c’est ce qui a failli m’arriver).
Bref, une fois que nous sommes arrivés à New York, le marathon a véritablement commencé. Complètement perdus dans cette ville où on ne voit quasiment pas le ciel à cause des immenses buildings, nous sommes partis en quête de notre hôtel dans le nord de Manhattan. Manque de pot, on a fini dans le Bronx comme on n’avait pas compris le fonctionnement des métros…
Je pense que New York méritera un article à part entière tellement il y a à dire et à faire dans cette ville. Tout est juste “Wouahou !”. On a pu visiter plusieurs musées, descendre la 5ème, faire les grands magasins de Times Square, prendre le ferry jusqu’à Ellis Island, grimper dans la statue de la Liberté, traverser le Brooklyn Bridge, se perdre dans China Town, etc.
On ne regrette pas de l’avoir fait, c’était une belle expérience. Mais on a quand même trouvé la vie là-bas chère, (trop) intense, et beaucoup moins ouverte d’esprit que sur la Côte Ouest où nous étions déjà allés. Nous étions donc bien contents de retrouver les douanes canadiennes en mode Laurel et Hardy au retour et la tranquillité de Montréal avant de rentrer dans nos contrées.
En conclusion, je pense que le Canada fait partie de nos destinations phares si nous devons nous expatrier un jour. Monsieur a même expérimenté l’hiver là-bas et il paraît que c’est encore plus sympa. L’idée de patiner sur les lacs gelés, de découvrir 1m de neige devant sa fenêtre le matin, etc. Bref, on a hâte d’y retourner et on espère bien avoir assez d’économies pour y faire une escale lors de notre retour en 2018 !