Comment se sent-on à 1 semaine du départ ?

attente avant notre départ

J-7 ! Et oui, J-7 les amis ! Qui l’aurait cru il y a quelques mois en arrière ? Bref, on est à une semaine de notre grand départ ! « Comment tu te sens ? » et « Pas trop stressés ? » sont sans doute les questions qui reviennent en boucle depuis quelques jours. On ressent tellement de choses différentes, voire contradictoires, qu’on a compilé tout ça dans un petit article !

L’impatience de partir

Oui je dois vous avouer que plus les jours passent et plus j’ai l’impression que le temps ralentit. Le méchant ! En effet, l’attente est sans doute la chose qu’on déteste le plus. On est enfin prêts à partir. Les papiers sont gérés, les abonnements sont coupés, les sacs à dos sont remplis (même s’il n’y a pas grand chose dedans pour certain(e)s) et nous avons tous les visas, assurances, etc. qu’il nous faut. Du coup, que reste-t-il à faire ? C’est ça le problème : plus grand chose ! Certes on a le dernier déménagement à faire ce weekend, mais rien de bien méchant cette fois-ci. 5/6 cartons et puis notre passage dans la maison familiale sera effacé.

Heureusement, nos activités d’auto-entrepreneurs nous occupent ! Monsieur a son activité depuis l’été dernier qui l’occupe à temps plein. Quant à moi, et bien ça y est, j’ai rempli mes premières missions de freelance. Croisons les doigts pour que cela continue, mais je suis bien contente de voir que cela commence, et que je vais pouvoir m’occuper et ramener un peu d’eau au moulin ! 😉

Concentrés sur ce qui arrive, on a maintenant plus qu’une hâte : enfin être à l’aéroport et prendre cet avion qui marquera le début de notre nouvelle aventure ! Les jours ont beau filer au compte goutte, on se rapproche du départ mine de rien. Donc nous prenons notre mal en patience et attendons sagement que jeudi prochain arrive !

 

Le stress de tout quitter

Si vous nous connaissez, vous savez qu’on a bien réfléchi à notre projet et qu’on ne se lance pas comme ça à l’aveuglette et qu’on a bien « backé » le truc comme disent certains. Mais quand même… L’idée de tout quitter, jobs, logement, familles et amis, pour partir vivre une nouvelle aventure, vous travaille un peu. N’a-t-on pas fait une bêtise ? Comment ça va se passer ? Et s’il arrive un truc pendant qu’on est à 6 000 km de là ? On s’interroge et c’est normal.

En plus, vous le savez peut-être, mais j’ai une gestion du stress, disons « approximative ». Je pense que toute ma famille a passé le bac avec moi quand j’avais 17 ans, que mes collègues m’ont vu courir dans tous les sens, en cheveux, quand on était à H-2 d’un événement de 300 personnes, etc. D’ailleurs, j’avais fait un test sur le sujet. Je crois que j’étais à 1/10 en matière de gestion du stress. Donc autant vous dire que j’aurais très certainement mal au ventre jeudi matin, jusqu’au départ et que ma nuit de mercredi à jeudi sera assez courte. Monsieur va devoir supporter ma « bonne » humeur à l’arrivée à Tokyo, ça va être sympa ! 😉

 

sentiment de joie à J-7 du départ

 

La joie d’une nouvelle aventure

Mais je pense que le sentiment qui prédomine, à 7 jours de notre départ, c’est la joie. La joie de se dire qu’on passe enfin à autre chose, qu’on se lance dans un nouveau projet à deux. La joie de se dire qu’on part dans de bonnes conditions, sans risque.

C’est aussi sympa de se dire qu’on va forcément vivre quelque chose qui va nous faire évoluer, peut-être regarder les choses différemment, prendre du recul par rapport à notre vie actuelle. C’est aussi une chance de se dire qu’on peut tout quitter pendant un an et revenir ensuite. Nos familles et amis seront contents de nous retrouver et on aura tellement de choses à partager. Du coup c’est d’autant plus épanouissant. On aborde ce nouveau challenge, certes avec un peu d’appréhension, mais beaucoup plus positivement.

 

Du coup à J-7, je peux vous dire que nous sommes des melting pots d’émotions. Vivement le départ, qu’on soit dans le « dur » et le concret ! Si ça se trouve dans une semaine, on sera dans des états d’esprit complètement différents, mais ça ni vous, ni nous ne le saurons avant !